Mercedes et Ferrari craignent l'approche d'un avantage compétitif pour Red Bull Racing
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Les patrons des équipes de Formule 1 ont rencontré le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, vendredi pour discuter des problèmes actuels et futurs. Red Bull Racing aurait demandé un nouveau statut de constructeur pendant la réunion, au grand dam de Mattia Binotto et Toto Wolff. Cela aurait permis à l'équipe de disposer d'un budget plus important que celui de ses concurrents directs, selon La Gazetta dello Sport.
Un accord a été trouvé sur un certain nombre de points à l'ordre du jour, notamment les nouvelles règles pour limiter le marsouin en 2022. Cependant, les patrons d'équipe ne se sont pas encore mis d'accord sur le règlement des moteurs qui entrera en vigueur en 2026. Une question importante concerne un éventuel avantage concurrentiel des nouveaux constructeurs : les constructeurs actuels n'aiment pas l'idée qu'un nouveau moteur domine immédiatement le terrain comme Mercedes l'a fait en 2014.
Un avantage concurrentiel pour Red Bull ?
Ferrari et Mercedes surveillent de près Red Bull Racing, qui pourrait profiter des règles pour les nouveaux constructeurs. L'équipe de Christian Horner a demandé ce statut car elle n'a jamais produit de moteurs auparavant et son département dédié de Milton Keynes vient juste de démarrer. Cela donnerait à Red Bull plus de liberté pour développer son unité de puissance que les équipes rivales, qui devront également respecter un plafond de budget moteur à partir de la saison prochaine.
De plus, Ferrari et Mercedes s'inquiètent de l'arrivée de Porsche, qui devrait annoncer un partenariat avec Red Bull Racing. Cette annonce n'a pas encore été faite car les discussions entre les équipes sont toujours en cours, mais les équipes rivales y voient aussi un avantage concurrentiel potentiel pour Red Bull. L'équipe autrichienne aurait théoriquement un double budget, car elle développerait son propre moteur ainsi qu'un moteur en partenariat avec Porsche. En outre, les équipes veulent avoir la garantie que Porsche et Audi ne coopéreront pas pour contourner le plafond budgétaire. Pour s'en assurer, les limites à déterminer devraient être incluses dans le règlement technique.