Le temps est-il venu de réviser le système des "superlicences" ?
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L'intérêt récent pour la star américaine d'Indycar, Colton Herta, est revenu sur de sérieuses considérations concernant le système de Superlicence de la FIA. Comme beaucoup pensent que les chiffres d'audience de la F1 pourraient exploser avec un pilote américain dans le sport, ainsi qu'avec les bonnes performances de Herta dans la série, nous examinons la situation.
Superlicences
Le système de Superlicences a été introduit après l'arrivée de Max Verstappenen F1. En fonction du classement final après une saison, un pilote peut gagner un tas de points de licence. Une fois que 40 d'entre eux sont collectés, un pilote peut prétendre à une place de course en F1. L'idée était d'empêcher les promotions prématurées dans le sport phare, car cela pourrait jeter le discrédit sur le pilote, l'équipe et le sport.
Une quantité plus importante de points peut être gagnée grâce aux séries régimentées de Formule 3 et de Formule 2, tandis que les autres séries de courses ont des échelles de distribution de points différentes. Une tendance générale se dégage : les séries de courses monoplaces les plus compétitives offrent un plus grand nombre de points. Les superlicences doivent également être formalisées par un processus de demande.
Lumière récente
Avec les récents drames survenus sur le marché des pilotes, Alpine a maintenant un siège vacant. Disposant de sa propre académie de pilotes, la marque française a la possibilité de promouvoir le jeune Australien Jack Doohan à un siège de course à plein temps. Cependant, l'équipe est probablement à la recherche d'une paire de mains plus expérimentée pour être derrière le volant.
Selon les rumeurs, le pilote d'Indycar Colton Herta est pressenti pour occuper un siège à l'AlphaTauri pour la saison 2023. Il reste une option pour l'équipe de Firenze si Alpine fait pression pour combler son siège vacant avec Pierre Gasly comme le veut la rumeur. Cependant, Herta ne détient que 32 des 40 points requis pour prétendre à un siège de course en F1. Cela pousserait toutes les parties intéressées qui souhaiteraient s'attacher ses services à demander une dérogation spéciale à la FIA. Cela nécessiterait probablement plus de temps, d'argent et de preuves pour que le processus puisse même potentiellement aboutir.
Fascinating, isn’t it, that the superlicense points system was brought in as a knee jerk reaction to the rapid ascent to formula 1 of a driver who has amassed thus far 17 poles, 21 fastest laps, 30 victories, 72 podiums, a world championship and is well on the way to his second.
— Will Buxton (@wbuxtonofficial) September 7, 2022
Améliorations potentielles
Il ne devrait y avoir aucune raison pour que la FIA ne puisse pas apporter des ajustements annuels au système. En évaluant la concentration de talents et la répartition du terrain, la FIA peut apporter des modifications à la distribution des points. Bien que cela compliquerait les décisions relatives à la carrière des pilotes, les points ne doivent pas subir de changements drastiques, mais seulement des ajustements progressifs dans la bonne direction.
Même dans ce cas, le système de Superlicence a été mis en place pour éviter de jeter le discrédit sur le sport mais, en fin de compte, ce sont les équipes qui porteront inévitablement les échecs de leurs pilotes. Ce sont elles qui subiront la mauvaise couverture médiatique, les parties prenantes mécontentes et les dommages financiers potentiels encourus. Cela aurait été considéré comme une erreur dans leur prise de décision de signer un pilote qui était clairement trop jeune ou inexpérimenté pour faire le saut.