L'Arabie saoudite veut faire venir des écuries de F1 au Moyen-Orient : "Nous y travaillons".

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L'Arabie saoudite veut faire venir des équipes de F1 au Moyen-Orient
7 janvier 2023 à 10:18
  • GPblog.com

L'Arabie saoudite veut accueillir plus qu'un simple Grand Prix de Formule 1. Le pays espère faire venir des équipes de F1 au Moyen-Orient à l'avenir et a des vues sur McLaren et Aston Martin, entre autres.

Le Prince Khalid Bin Sultan Al Faisal, président de la Fédération saoudienne de l'automobile et des moteurs, veut rivaliser avec le monde du sport automobile britannique. La région des Midlands et de l'Oxfordshire abrite actuellement sept des dix équipes de Formule 1, ainsi que 4 300 fournisseurs.

Le prince veut utiliser la richesse pétrolière de son pays pour attirer des équipiers de l'étranger et encourager les équipes de F1 à s'installer en Arabie saoudite. Il espère que le pays pourra créer ses propres équipes à l'avenir et éventuellement produire un champion saoudien de F1. "Nous avons de grandes entreprises qui peuvent aider à l'avenir du sport automobile", a-t-il déclaré lors d'une conversation avec MotorsportMagazine.com.

L'Arabie saoudite veut devenir un pays de sport automobile

Lorsqu'on lui a demandé s'il verrait une équipe de F1 s'installer au Moyen-Orient, il a répondu par l'affirmative. "C'est ce que nous espérons et c'est ce pour quoi nous travaillons", a déclaré Bin Sultan Al Faisal. "Avec tous les investissements que nous faisons dans les voitures - le fonds d'investissement privé a acheté des parts dans McLaren et Aston Martin - nous nous dirigeons dans cette direction. Avec un peu de chance, nous pourrons ouvrir et amener le siège social en Arabie saoudite."

Attirer des personnes ayant les bonnes connaissances fait aussi partie des options. De cette façon, le prince espère que son pays pourra finalement commencer à produire les voitures et la technologie dont il a besoin et créer ses propres marques. Une partie de cet objectif est de produire un futur champion qui pourra concourir en Formule 1 ou en MotoGP.

"Notre objectif n'est pas seulement d'accueillir des événements internationaux, nous voulons être davantage impliqués," poursuit le prince. Cela implique d'avoir nos propres ingénieurs, mécaniciens, équipes et pilotes. Pour y parvenir, le pays veut construire des académies, entre autres choses. "Le chemin est encore long mais j'espère que d'ici 2030, 2035, 2040, nous pourrons atteindre nos objectifs."