Pourquoi la pénalité d'Alonso a-t-elle été retiré ?

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La pénalité de temps expliquée par Alonso
20 mars 2023 à 08:08
Dernière mise à jour 28 mars 2023 à 20:25
  • GPblog.com

Les commissaires ont infligé à Fernando Alonso une pénalité de 10 secondes après le Grand Prix d'Arabie Saoudite, avant de la révoquer. Cette pénalité de temps a déterminé si Alonso a été autorisé ou non à conserver son 100e podium. Dans cet article, nous dressons la liste complète des événements et expliquons le raisonnement des commissaires.

Tout a commencé au départ. Alonso était trop à gauche sur la grille de départ, ce qui lui a valu une pénalité de cinq secondes. Alonso a racheté cette pénalité alors que la voiture de sécurité était en piste et a réussi à éviter de perdre une position. Mais vers la fin de la course, Mercedes a soudainement annoncé à George Russell, par le biais de la radio de bord, qu'Alonso pourrait encore se voir infliger une pénalité de cinq secondes. La confusion s'ensuivit, car les commissaires de course n'avaient rien rendu public à ce moment-là. Alonso a reçu le même message de son équipe, après quoi l'Espagnol a réussi à mettre juste assez de distance entre lui et Russell pour maintenir un écart de cinq secondes.

On s'interrogeait déjà sur les raisons de la pénalité infligée à Alonso. L'équipe n'avait-elle pas suivi le temps correctement ? Ou était-ce parce que la pénalité de temps n'était pas autorisée à être rachetée pendant la voiture de sécurité ? Après la cérémonie du podium, la véritable raison est apparue clairement : les commissaires ont jugé que l'équipe avait travaillé sur la voiture pendant que la pénalité de temps était purgée, et Alonso a donc reçu une autre pénalité de 10 secondes, ce qui signifie qu'il a perdu sa place sur le podium. L'acteur clé dans l'évaluation des commissaires a été la personne qui tenait le cric. Selon les commissaires, il a touché la voiture avec le cric, ce qui est contraire au règlement.

Aston Martin dépose une objection

La base de cette décision est qu'il existe un accord selon lequel la voiture ne doit pas être touchée lorsqu'elle est à l'arrêt pour purger une pénalité de temps. Selon les commissaires, tout contact est considéré comme un travail sur la voiture, une interprétation qui, selon eux, est soutenue par toutes les équipes.

Aston Martin n'en est pas resté là et a immédiatement déposé une objection. Le document de la FIA indique qu'Aston Martin a réussi à citer pas moins de sept autres situations dans lesquelles la personne munie du cric a touché la voiture sans aucune conséquence. Sur cette base, les commissaires n'ont pu s'empêcher de juger que cette interprétation n'était apparemment pas aussi unanimement acceptée que ce que l'on pensait au départ. Cette évaluation, combinée au matériel vidéo présenté par Aston Martin, a conduit les commissaires à retirer à nouveau la pénalité. Trois heures après la course, Alonso a appris que son 100e podium avait finalement été atteint.