Horner et Newey ont demandé si le choix de la FIA en Q3 était légal.

Verstappen semblait plus rapide ce week-end que son coéquipier Sergio Perez, qui se débrouille extrêmement bien chez Red Bull Racing cette saison. Lors des séances d'essais libres à Miami, le Néerlandais était généralement plus rapide d'environ trois dixièmes que le Mexicain, mais en raison d'une erreur du double champion du monde et d'un peu de malchance, Perez partira tout de même de la pole position, avec Verstappen huit places derrière.

Un choix décisif de la FIA en Q3

Lorsque Leclerc a chuté en Q3, il restait environ deux minutes au compteur. Les drapeaux jaunes ont été agités immédiatement, bien sûr, mais le drapeau rouge n'a suivi qu'une vingtaine de secondes plus tard. Par conséquent, la séance a finalement été arrêtée alors qu'il restait un peu plus d'une minute et demie au chronomètre.

La FIA a ensuite décidé de ne pas reprendre la dernière partie des qualifications, ce qui était particulièrement ennuyeux pour Verstappen. En raison de sa propre erreur et de ce choix de la FIA, le Néerlandais n'a pas pu réaliser de temps en Q3. Ted Kravitz rapporte que Christian Horner et Adrian Newey avaient des doutes sur la légalité de cette décision.

"Après la séance de qualification, Horner et Newey étaient sur le mur des stands et demandaient à Wheatley, le responsable des règles chez RB, si c'était légal. Si le directeur de course pouvait dire que la séance ne reprendrait pas. Évidemment, ils étaient heureux que Perez soit en pole, si vous étiez cynique, vous pourriez dire qu'ils voulaient que Verstappen soit en pole à la place, mais je sais qu'ils ne pensent pas de cette façon", a déclaré Kravitz dans le Ted's Notebook sur Sky Sports.