La France fait des efforts pour revenir dans le calendrier de la F1

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Le GP de France pourrait se dérouler à Nice
13 juillet 2023 à 16:54
  • GPblog.com

Après une importante période d'absence, le Grand Prix de France a fait son retour sur le circuit Paul Ricard en 2018. Cependant, après l'édition 2022, le contrat n'a pas été renouvelé et l'événement est tombé cette année. Désormais, il est question d'accueillir le GP de France à Nice. Il s'agirait d'une course de rue.

Christian Etrosie, maire de Nice, a écrit une lettre à Macron, président de la France, selon le journal Nice-Martin. Il y demande du soutien et souligne l'intérêt d'un médecin généraliste français. Macron a accepté et a confié à Estrosi et au président de la FFSA, Nicolas Deschaux, la responsabilité d'approcher F1/Liberty Media. Ils doivent travailler ensemble pour voir dans quelle mesure il est possible de faire revenir la F1 en France.

Le retour du GP de France est important pour le pays

Macron estime qu'un retour du GP de France est important. Il pense que la France, parmi d'autres grands événements sportifs internationaux, devrait également accueillir à nouveau la F1. "C'est un enjeu d'attractivité pour notre pays, de rayonnement de notre industrie automobile et d'innovation pour accompagner la décarbonisation de ce secteur" dit le Français.

Macron : "À ce titre, tu pourras étudier les différentes options d'implantation possibles [en France], en identifiant pour chacune leur modèle économique, leur compatibilité avec nos engagements écologiques et leur contribution possible au développement régional et national."

Le soutien de Macron est important pour un éventuel retour, car l'actuel patron du Paul Ricard, Jean Alesi, estime que la disparition du GP de France est principalement due à un manque de soutien politique : "Le problème de la F1 en France n'est pas le circuit, c'est la politique", déclare Alesi.

Manque de soutien politique

À l'exception d'une course à Magny-Cours, aucun président n'a jamais assisté à un GP de France. Cela s'explique par le fait que cette course s'y est déroulée en raison d'une volonté politique. "Depuis, cela [la visite du président] ne s'est jamais produit. Le problème ne vient pas du circuit ; le problème, c'est le souhait du pays." dit Alesi.

Outre ce manque, il y a aussi une discussion sur les remboursements des dettes contractées par les événements de Paul-Richard. En effet, les autorités de Nice Côte d'Azur ont accepté de verser 5 millions pour aider le Groupement d'intérêt public de l'organisation du GP de France à rembourser 27 millions de dettes.

Cet accord n'est pas passé inaperçu puisque les paiements sont déjà attendus pour la fin de ce mois. Le député EELV Frabrice Decoupigny est donc très mécontent de ce choix, il l'a déclaré à Nice-Martin : "Il n'est pas question de verser une avance de 5 millions alors qu'il y a des irrégularités potentielles, a déclaré le député EELV [écologie] Fabrice Decoupigny à Nice-Matin. On ne vote pas sans savoir. Ils nous mettent le couteau sous la gorge, alors que dans le même temps, Christian Estrosi augmente le ticket de tram de 70 % et arrête les subventions pour l'électromobilité."

Le maire local n'est pas non plus d'accord, étant donné que les impôts de ses concitoyens ont déjà été fortement augmentés cette année. Il pense qu'une avance de 5 millions est "énorme" contre les efforts des habitants.

En définitive, ces discussions n'aident pas à obtenir de l'argent public pour accompagner l'organisation de la course de rue à Nice. Il n'est donc pas encore certain que ce Grand Prix ait lieu prochainement.