Manque de puissance chez Alpine : Wolff explique ce que la F1 devrait et ne devrait pas faire
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Des quatre fournisseurs de moteurs de la Formule 1, Renault possède actuellement, et de loin, le moteur le moins puissant. Esteban Ocon et Pierre Gasly rouleraient dans l'Alpine avec environ 30 chevaux de moins que les 18 autres pilotes et cela n'était pas l'intention du gel du moteur. Il est question de trouver une solution à ce problème, mais Toto Wolff pose certaines conditions.
À partir de 2022, le développement des moteurs en Formule 1 est gelé. Plus aucune amélioration n'est autorisée qui apporte des performances supplémentaires aux sources d'énergie. Mais : les mises à jour liées à l'amélioration de la fiabilité sont autorisées. Cela crée une zone de tension un peu délicate, car moins un moteur est susceptible de tomber en panne, plus les équipes peuvent régler leurs unités de puissance de manière agressive.
Les performances des moteurs ne sont donc pas restées les mêmes depuis un an et demi non plus, et Renault en particulier semble prendre un peu de retard. La différence avec les unités de puissance de Mercedes, Red Bull/Honda et Ferrari serait maintenant d'environ 30 chevaux. Renault et Alpine veulent y remédier et le sujet a donc été abordé lors de la réunion de la Commission F1 à Spa-Francorchamps le week-end dernier.
Wolff a une opinion claire
En effet, lorsque le gel des moteurs a été établi, il a été convenu que si une telle situation se présentait à l'avenir, il faudrait au moins discuter d'une solution possible. C'est désormais chose faite, mais Toto Wolff est assez sceptique. Le patron de l'écurie Mercedes n'est pas forcément opposé à des moteurs à peu près égaux, mais il met en garde contre l'introduction d'un "équilibre des performances" (Balance of Performance, BoP), comme c'est le cas dans le WEC.
Selon Wolff, une telle mesure pourrait signifier la "faillite" de la Formule 1. "Une fois que nous avons une compréhension générale de ce que sont les performances manquantes [du moteur Renault], nous devons discuter de combien d'heures de dyno et de jokers nous pouvons encore donner. C'est quelque chose dont nous devons discuter. Mais faire quoi que ce soit au sujet de l'approvisionnement en carburant ou du BoP est un désastre et une déclaration de faillite pour la Formule 1. Nous ne devrions même pas en parler", dit-il clairement à Sport1 et à d'autres.