Piastri croyait au redressement de McLaren : "Mais nous ne nous attendions pas à cela".

Ils n'ont pas tardé à s'en rendre compte. Après à peine quelques kilomètres d'essais effectués, McLaren se rendait compte que la MCL60 n'était pas la voiture de pointe espérée. Le fait que l'équipe anglaise n'ait pas fait forte impression pendant les essais n'avait rien de surprenant. Il y avait un problème structurel : McLaren était vraiment en queue de peloton. Lors des premiers Grands Prix de la saison, cela s'est également vérifié. Norris, par exemple, a terminé les qualifications à la dix-neuvième place en Arabie saoudite. Ce n'est pas comme ça que McLaren devrait être.

McLaren travaille dur à Woking

Pendant ce temps, à l'usine de Woking, on travaille d'arrache-pied sur une MCL60 2.0. Avant qu'elle ne prenne la piste, il s'agissait simplement de faire en sorte que les courses se déroulent le mieux possible. Petit à petit, la McLaren s'est améliorée, ce qui a finalement permis à l'équipe de monter sur le podium avec Norris à Silverstone et à Budapest, et à Piastri de terminer deuxième du Sprint en Belgique. Ce dernier, en Belgique, en compagnie de GPblog, est revenu sur la première moitié de la saison ainsi que sur les difficultés que son équipe a dû surmonter.

" Je pense que lorsque nous avons commencé la saison, il est évident que nous n'étions pas particulièrement satisfaits de l'état de la voiture ", a déclaré le rookie australien. "Nous avons évidemment fait beaucoup de changements au sein de l'équipe. Mais bien sûr, les améliorations que nous apportons à la voiture ne se font pas du jour au lendemain. Nous les développons et nous en voyons les chiffres des semaines, voire des mois à l'avance. Il y avait donc un sentiment d'optimisme quant à ce qui allait arriver. Mais il y a toujours une certaine nervosité quant à savoir si ça va donner quelque chose sur la piste."

Le Hungaroring a été un bon test

Piastri trouve "très encourageante" la façon dont les améliorations ont fonctionné. "Et ensuite, le dimanche en course, je pense que cela nous a peut-être donné encore plus que ce que nous pensions en termes de temps au tour, mais aussi de protection des pneus et d'autres choses comme ça. Budapest a été, je pense, un très bon test pour notre voiture. Nous avons eu des conditions similaires, disons à Miami, où il faisait très chaud et où nous étions littéralement les plus lents, et à Budapest, nous étions toujours la deuxième ou la troisième équipe la plus rapide."

"Je pense que le revirement a été assez remarquable, mais je pense qu'il y a toujours eu un sentiment d'optimisme au sein de l'équipe, que nous pourrions renverser la situation, peut-être pas dans la mesure où nous l'avons fait, mais pour revenir en quelque sorte, je suppose, là où McLaren a été au cours des deux dernières saisons", a déclaré l'Australien.