Hamilton : "Je savais en février que nous ne remporterions pas le titre"

À la question de savoir si le Grand Prix du Brésil, où Hamilton a terminé huitième et George Russell a chuté, était une sorte de "réveil" pour son équipe, il a répondu : "Je ne sais pas s'ils avaient besoin d'un rappel de la quantité de travail à faire, mais c'est toujours bon de continuer. Il y a toujours de bonnes choses à tirer d'un week-end difficile comme celui-là. Quand vous avez ce genre de coups de pied, ça remet les choses en perspective."

Il poursuit : "L'année dernière, nous avons eu cette victoire, et même si cela a été un véritable coup de pouce pour l'équipe, cela nous a peut-être fait penser que nous serions meilleurs en passant à l'année suivante. Je suis en fait reconnaissant de cette expérience parce que les gars savent encore que nous ne sommes pas aussi proches que nous aimerions le penser. Cela signifie que nous devons travailler plus dur et que nous devons simplement faire un meilleur travail. Mais personne dans l'équipe ne se fait d'illusions. Nous sommes donc conscients que nous avons une montagne abrupte à gravir."

Hamilton espère de meilleurs choix pour 2024

Hamilton espère que l'équipe dirigée par Toto Wolff fera désormais les bons choix avant la saison 2024 de Formule 1, contrairement à l'année précédente. "Lorsque j'ai conduit la voiture pour la première fois en février, j'ai immédiatement su que ce n'était pas une voiture pour gagner le championnat. Elle semblait identique à la voiture de l'année précédente, donc c'était définitivement une préoccupation", a déclaré l'actuel numéro trois du championnat de F1.

Néanmoins, il regarde la saison 2023 avec satisfaction, au cours de laquelle il a vu son équipe faire des progrès significatifs. "Je pense que j'ai été très, très régulier, en général, à part une course probablement cette année. En général, ça a été une autre bonne année régulière pour moi, mais il y a beaucoup de domaines dans lesquels je peux continuer à m'améliorer. Mais quand nous montons sur le podium à Austin et au Mexique, c'est grâce aux personnes extraordinaires avec lesquelles j'ai l'occasion de travailler, qui n'ont tout simplement pas abandonné au cours de l'année et qui continuent à pousser."