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Andretti : "J'ai fait venir des gens d'équipes comme Red Bull".
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Chez Andretti, on travaille incroyablement dur pour une entrée en F1 à partir de 2026. Aucune dépense n'est épargnée, mais ce qui est fou, c'est que : l'équipe américaine ne sait même pas encore si elle sera admise dans la classe reine du sport automobile. Chez Andretti, on reste persuadé que les choses vont s'arranger et Nick Chester explique pourquoi il n'est pas envisageable de se mettre au repos en attendant d'y voir plus clair.
Nick Chester, qui a travaillé pour Renault et Alpine pendant plus de 20 ans, est le directeur technique d'Andretti depuis avril dernier et gère tout. Le Britannique n'a pas eu à réfléchir longtemps lorsqu'il a reçu l'offre de Marco Andretti de monter en grade.
"C'est une équipe qui veut faire les choses correctement et qui veut gagner. Vous ne voulez pas être quelque part où il n'y a pas cette éthique. Comme j'ai commencé à en parler avant de rejoindre l'équipe, les ressources derrière, les efforts qui allaient être déployés pour la faire gagner, la rendaient très, très attrayante", a déclaré Chester, cité par The Athletic.
Le personnel - qui se compose actuellement principalement de techniciens - compte désormais plus de 120 employés. "Des gens de Red Bull, Ferrari, Mercedes et McLaren nous ont rejoints. Ils voulaient tous un nouveau défi. C'est ce potentiel réel de façonner les départements qui est très attrayant", a déclaré Chester, affirmant que l'attrait d'Andretti en tant que nouveau nom est très fort.
La F1 n'a pas encore noué le nœud
La FIA a donné son accord à Andretti en novembre dernier et espère voir les Américains sur la grille de départ de la F1 dans quelques années. Ce projet est actuellement freiné par le propriétaire Liberty Media et les écuries de Formule 1. Si d'autres équipes de course s'ajoutent, le prize money doit également être réparti entre un plus grand nombre d'équipes. Les formations craignent que le gâteau reste le même, mais que les morceaux soient plus petits. De plus, des questions se posent sur la compétitivité d'Andretti. Dans le même temps, Liberty maintient le cirque de la F1 aussi exclusif que possible, également pour des raisons financières.
Andretti est plutôt opposé, mais on ne les arrêtera pas. Mais que se passera-t-il si, plus tard, tout s'avère vain lorsqu'une ligne sera tracée pour de bon ? Chez Andretti, on ne veut pas aller aussi loin dans la réflexion.
"Comme Mohammed (Ben Sulayem) l'a dit à plusieurs reprises, les avantages que nous apporterons au sport et au championnat sont tellement évidents", a déclaré Michael Andretti. "Je ne peux pas imaginer que quelqu'un veuille essayer de nous arrêter, et priver les fans de course de l'opportunité de voir une véritable équipe d'usine américaine se mesurer aux noms légendaires qui concourent actuellement en F1."