La FIA confirme l'enquête, mais ne cite pas le nom du président Ben Sulayem

Lundi dernier, il a été révélé par la BBC que l'Émirati aurait interféré avec une pénalité de temps imposée à Fernando Alonso lors du Grand Prix d'Arabie saoudite il y a un an. Après que l'Espagnol ait initialement reçu une pénalité de 10 secondes - perdant ainsi sa troisième place - la décision a ensuite été annulée. Mardi, il a été révélé par British Broadcasting que le président de la FIA avait tenté de faire annuler le Grand Prix de Las Vegas.

Le dénonciateur a rapporté cette dernière allégation au responsable de la conformité et au comité d'éthique de la FIA. La BBC a vu ce rapport. On peut y lire que "sur l'insistance du président de la FIA, ils ont dû trouver un moyen qui rendait le circuit dangereux et empêchait la course d'avoir lieu." La raison pour laquelle cela a dû se produire n'est pas claire.

Déclaration de la FIA

La FIA a maintenant réagi pour la première fois. La fédération déclare : "La FIA confirme que le responsable de la conformité a reçu un rapport détaillant des allégations potentielles impliquant certains membres de ses instances dirigeantes. Le département de la conformité évalue ces préoccupations, comme il est d'usage en la matière, afin de s'assurer que la procédure régulière est méticuleusement suivie."

La déclaration suivante a également été envoyée à l'Associated Press par un porte-parole de la FIA : "Il est regrettable et source de grande inquiétude que l'affaire ait été divulguée aux médias sans aucune autorisation préalable et que certains éléments du rapport ont été rapportés de manière inexacte."

Ben Sulayem n'a donc pas été nommé. En outre, la fédération semble dire que plusieurs personnes au sein de l'organisation font l'objet d'un examen minutieux.