Pourquoi le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, ne cesse d'être critiqué

Avant la saison 2023 de Formule 1, la FIA a annoncé que le président prendrait du recul par rapport à son implication directe. Ben Sulayem avait fait l'objet d'une actualité négative en raison de déclarations misogynes. La FIA a décidé que le président serait moins présent. Tel était le message ; l'effet a été tout autre.

Au cours de l'année écoulée, Ben Sulayem est apparu à chaque Grand Prix et, au grand dam de plusieurs équipes de F1, il s'est immiscé dans des affaires sur lesquelles il n'avait pas son mot à dire. Les équipes et la F1 ont été particulièrement irritées par les critiques ouvertes de Sulayem dans l'affaire Andretti.

Sulayem se dispute avec la famille Wolff

Le mois dernier, la FIA a également mené une enquête interne sur Sulayem, soupçonné d'avoir influencé le résultat du Grand Prix d'Arabie saoudite 2023 et d'avoir interféré dans l'octroi d'une licence au circuit de Las Vegas. Le comité de conduite de la FIA a blanchi Sulayem.

Cependant, le calme n'est pas revenu. Quelques heures plus tard, Susie Wolff a ouvert la prochaine attaque. Elle pense que "certaines personnes" au sein de la FIA devraient prendre leurs responsabilités après la déclaration sur elle et Toto Wolff. La FIA a enquêté sur le couple en décembre 2023 en raison de conflits d'intérêts présumés.

À ce jour, Mercedes est indignée que la FIA ait enquêté sur le couple sur la base d'un article de BusinessF1 et ait publié publiquement une déclaration à ce sujet. Lorsque toutes les équipes de F1 et la F1 elle-même ont soutenu le couple, la FIA a fait marche arrière et a mis fin à l'enquête. Aucune excuse n'a été présentée.

GPblog a appris que plusieurs équipes de F1 soupçonnent Sulayem d'avoir joué un rôle majeur dans cette enquête sur la famille Wolff. Sulayem et Toto Wolff vivaient en désaccord depuis un certain temps, et lorsque le président de la FIA a été confronté à l'article de BusinessF1, il a personnellement fait avancer l'enquête. Avec des conséquences désastreuses. Susie Wolff semble donc clairement pointer du doigt le président de la FIA dans sa déclaration.

Le tribunal français doit déterminer dans quelle mesure Susie a raison, mais il est clair que la bataille entre la FIA d'un côté et la F1 et les écuries de F1 de l'autre, se poursuivra jusqu'en 2024.