Le "naïf" Vasseur en a assez des questions sur Horner et la FIA

Lors de la conférence de presse précédant le Grand Prix d'Australie, un sujet a une fois de plus occupé le devant de la scène : la transparence. C'est un thème récurrent cette saison en F1. Cela a commencé avec l'enquête sur Christian Horner où aucune information supplémentaire n'a été révélée, mais il en a été de même ces dernières semaines avec l'enquête sur Mohammed Ben Sulayem.

Zak Brown n'a pas mâché ses mots à ce sujet. Le directeur général de McLaren estime que ces questions devraient être plus transparentes en 2024. Aujourd'hui, les équipes ne sont informées de rien du tout et doivent croire que tout a été fait de manière équitable. Vasseur, selon ses propres termes, est un peu plus "naïf" à ce sujet.

Pourquoi Vasseur ne dira rien

"Je rejoins Zak [Brown] et Peter [Bayer] sur le fait que nous devons faire preuve de transparence sur toutes ces affaires. Mais honnêtement, les fans ne me posent pas du tout de questions à ce sujet. Les fans parlent de survirage, de sous-virage, de compétition. Je n'ai jamais eu de fan ou d'invité qui m'ait posé des questions sur le procès, etc."

À la question suivante sur le même sujet, Vasseur est devenu encore plus clair dans sa formulation : "Mais ne nous demandez pas de faire des commentaires parce que nous n'avons pas accès aux preuves. Et je pense que faire des commentaires juste basés sur des ragots, des rumeurs, et ainsi, c'est juste créer une autre couche de... je ne dirai pas le mot parce que je vais devoir aller voir le steward ce soir. À un moment donné, nous devons simplement faire confiance à l'organe directeur, comme Peter [Bayer] l'a déjà dit. Je suis peut-être un peu naïf, mais je pense que nous devons leur donner la responsabilité de faire ce travail."

Vasseur "naïf" fait confiance à la FIA

Mais la question ne s'arrête pas là. Sûrement, étant donné que tant de gens demandent encore de la transparence, cela indique que la plupart des gens n'ont pas cette confiance en la FIA et Red Bull. Vasseur, cependant, ne veut rien savoir de tout cela.

"Je ne pense pas que nous ayons une autre option que d'être confiants. Nous ne savons pas qui est le dénonciateur. Nous pouvons avoir une opinion sur le système ou non, mais dans ce cas, c'est tout à fait impossible pour nous, et encore une fois, je suis probablement trop naïf, mais nous devons avoir confiance dans le système", a conclu le patron de l'équipe Ferrari.