Alonso s'est entretenu avec le président de la FIA au sujet d'une discrimination présumée à l'encontre des Espagnols

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Alonso a parlé à ben sulayem de la discrimination présumée à l'encontre des Espagnols
6 mai à 10:49
  • GPblog.com

Fernando Alonso n'a pas été un homme heureux ces dernières semaines, suite à sa lourde pénalité lors de la course sprint en Chine. À Miami, le pilote d'Aston Martin a même semblé insinuer que la FIA et les commissaires les pénalisaient, lui et ses compatriotes, plus tôt parce qu'ils venaient d'Espagne. À ce sujet, Alonso a demandé une explication à Mohammed Ben Sulayem, le président de la FIA. Cette conversation a eu lieu le week-end dernier dans la ville américaine, avant le Grand Prix remporté par Lando Norris.

Lors de la course de vitesse du Grand Prix de Chine, Alonso et Carlos Sainz sont entrés en collision au cours d'une bataille acharnée. Le pilote de l'Aston Martin a été victime d'une crevaison, ce qui l'a fait chuter au classement. En plus de cela, les commissaires lui ont infligé une lourde pénalité de temps et trois points de pénalité sur son permis, ce qui porte son total de points de pénalité à six. Un droit de révision, présenté par Aston Martin, a été rejeté samedi dernier.

Après la course sprint de Miami, Alonso s'est plaint devant les caméras du comportement de Lewis Hamilton au volant, mais ce dernier n'a pas reçu de pénalité pour cela. Alonso s'y attendait déjà"parce qu'il n'est pas espagnol". Plus tard dans la journée, devant les médias internationaux, le pilote de 42 ans a précisé ce qu'il entendait par là. "Je pense que la nationalité a de l'importance", a alors déclaré Alonso.

Ben Sulayem et Alonso autour de la table

Entre-temps, sa colère semble s'être quelque peu apaisée. En parlant à Ben Sulayem, l'Espagnol s'est montré positif : "Oui, j'ai été utile avec lui hier. Il est toujours d'accord avec toutes les opinions des pilotes. Il sait que c'est nous qui conduisons les voitures et que nous pouvons faire des suggestions. Il y a quelques points que nous devons aborder en tant que sport. Il nous écoute toujours. Entre tous, si nous faisons de la F1 un meilleur sport et un peu plus cohérent", a déclaré Alonso.