Zhou et Bottas larguent les amarres ? Voici leurs itinéraires pour 2025

La Formule 1 est souvent un monde conservateur. Au lieu de donner une chance aux nouveaux talents, les équipes de F1 veulent encore parfois se rabattre sur la vieille garde ; des personnes qui ont peut-être dépassé l'âge de raison, mais qui ne font généralement pas de folies. Valtteri Bottas peut être considéré comme une telle personne. Ses meilleurs jours sont loin derrière lui, mais le Finlandais ne met pas non plus sa voiture dans le mur à chaque course. Bottas est un bon pilote, ni plus ni moins.

Bottas semblait être sur le point de rejoindre Williams

Malgré une saison difficile - il est vrai qu'il y a peu de crédit à accorder à sa voiture Sauber - Bottas semble toujours être désiré comme un futur agent libre. Depuis le week-end dernier à Imola, il est de notoriété publique que l'ancien pilote Mercedes est candidat à la succession de Logan Sargeant chez Williams. Cela signifierait un retour dans l'équipe pour laquelle le Finlandais a piloté pendant quatre saisons en F1 par le passé. Haas F1 suit également de près la situation de Bottas. Tout comme une semaine plus tôt, Bottas s'est vu poser des questions sur son avenir à Monaco. Et tout comme à Imola, il a réussi à les esquiver gentiment. Le Finlandais a toutefois admis : "J'ai ma priorité claire pour l'avenir, que je ne vais pas vous dire. Mais, oui, j'en ai une", a déclaré Bottas.

Zhou resterait-il en F1 ?

En résumé, il semble que Bottas ait la possibilité de repousser sa retraite en F1. La même chose pourrait tout aussi bien s'appliquer à son coéquipier actuel, Zhou, qui en est à sa troisième saison dans la catégorie. Le Chinois n'a jamais réussi à faire une impression indélébile. Cette saison, par exemple, il a été battu confortablement presque à chaque course par son coéquipier Bottas. Mais Zhou a autre chose que ses qualités de pilote comme atout pour les équipes de F1 : sa nationalité.

Les contrats de Pierre Gasly et d'Esteban Ocon expirant après cette saison, Zhou a été associé à l'un des sièges de l'équipe française. Pour Alpine, Zhou pourrait s'avérer particulièrement précieux en dehors de la piste, en tant qu'outil de marketing sur l'important et gigantesque marché chinois. Un autre avantage est que Zhou connaît bien Alpine, puisqu'il a déjà appartenu à l'Académie Renault.

"Je reste très calme sur la situation", a déclaré Zhou à GPblog et à d'autres médias à Monaco. "Je n'ai pas l'impression d'être plutôt sous pression. Je n'ai pas l'impression que ce sera ma dernière année. Il est clair que j'essaie encore d'être performant sur la piste. Ça a été un peu frustrant, surtout au niveau des qualifications tout au long de cette saison. Je veux nettoyer un peu ça, puis le reste. Je dois voir ce qui est disponible vraiment, parce que je n'ai pas l'impression d'être dans une position où il n'y a qu'une seule équipe disponible. Je pense qu'il y a plusieurs endroits, plusieurs personnes. Il s'agit donc de voir comment on peut faire fonctionner les choses. Ces choses-là ne vont pas se décider en peu de temps. Il faut qu'il y ait un peu plus de temps que tout de suite."

L'échappatoire de la Formule E

Alpine pourrait bien être la seule chance pour Zhou de prolonger son séjour en Formule 1. La Chine est le plus grand marché pour les voitures électriques et n'importe quelle équipe de Formule E aimerait l'engager, car cela ouvrirait certainement les portes nécessaires à des sponsors lucratifs.