Leclerc parle de la malédiction monégasque : "Il y a eu des frustrations"

Charles Leclerc avait déjà obtenu deux pole positions à Monaco avant le week-end dernier. En 2021, il n'a pas pu prendre le départ de la course car il a été contraint d'abandonner sa voiture avant l'extinction des cinq feux. Puis, en 2022, en raison d'un mauvais appel de stratégie, il n'a terminé qu'à la quatrième place.

Cependant, le pilote de Ferrari ne croyait pas que sa malchance était survenue parce qu'il était maudit. "Je n'ai jamais cru à la malédiction", a commencé Leclerc. "Cependant, j'ai toujours eu l'impression que c'était très difficile lors des deux occasions que j'ai eues de gagner ici. La première, je n'ai même pas pu prendre le départ de la course. La seconde, nous n'avons pas fait le bon choix, je pense. C'était donc très, très frustrant de perdre ces victoires."

Il poursuit : "Le truc, c'est qu'en tant que pilote, tu ne sais jamais vraiment quand sera la prochaine occasion de gagner et surtout quand c'est ta course à domicile et encore plus quand ta course à domicile est Monaco, c'est un circuit si spécial, si difficile et un week-end si difficile à maîtriser et à tout faire parfaitement, ce que nous avons fait. Je savais donc qu'aujourd'hui était une nouvelle opportunité."

Le Monégasque a également expliqué ce qu'il ressentait avant le Grand Prix. "Je savais ce que je ressentais les deux dernières fois que j'étais dans cette position, mais je voulais évidemment vraiment obtenir cette victoire aujourd'hui, donc il y a un peu de tension. Mais comme je l'ai dit, dès que je mets le casque et que je monte dans la voiture, je ne ressens plus rien. Et ensuite, il s'agit d'essayer de maximiser la voiture que vous avez en pensant aux pneus et en pensant à toutes les choses auxquelles je devais penser pour gérer cette course de la meilleure façon possible."