Hamilton veut exploiter le problème de Perez chez Red Bull : "Je peux mettre la pression".

Hamilton pense que la victoire sera "difficile" mais espère que la "stratégie" pourra l'aider

Hamilton sait qu'une victoire de course est peut-être hors de portée pour Mercedes en ce moment, mais sa trajectoire ascendante donne au Britannique la confiance nécessaire pour mettre la pression sur les équipes qui l'entourent alors qu'il démarre aux côtés de son coéquipier George Russell: "Je pense que ce serait très difficile, je pense que ces deux-là seront très rapides. Mais notre position est bonne. Nous sommes deux, alors j'espère que nous pourrons mettre la pression en tant qu'équipe sur les deux voitures qui nous précèdent pour peut-être jouer sur la stratégie et remonter lentement. Je pense que tout se jouera sur la dégradation demain.

"C'est génial de voir que nous progressons. Vous avez vu au cours des deux dernières courses que nous nous rapprochons lentement des gars de devant. Je suis vraiment heureux d'être en P3, c'est une assez bonne place pour le départ avec cette longue ligne droite jusqu'au premier virage."

Hamilton observe les Ferrari derrière lui

Avec Lando Norris et Max Verstappen qui verrouillent la première ligne de la grille, Hamilton concède que sa W15 pourrait ne pas avoir le rythme nécessaire pour se frayer un chemin jusqu'à l'avant. Cependant, le Britannique s'inquiète également des dangers que représentent les voitures derrière, estimant qu'un podium sera tout aussi difficile à atteindre.

"Je pense que le plus gros souci, probablement, ce sont les Ferrari derrière nous", a expliqué Hamilton. "Nous étions tous à un demi dixième, je pense, de la troisième à la cinquième, je crois, ou à la sixième.

"Ils [Ferrari] ont eu une évolution ce week-end, donc je pense que leur longue place a semblé assez forte. Je pense donc qu'il s'agit davantage de travailler ensemble en tant qu'équipe et d'essayer de conserver la position au moins. S'il se trouve que nous avons plus de rythme à notre disposition et que nous sommes capables de nous accrocher à ces gars [Norris et Verstappen], alors c'est parti. Mais nous ne le saurons vraiment que demain.

"La dégradation est toujours la clé ici. Et quand vous avez un très bon arrière, vous pouvez sauver votre équilibre, mais aussi les pneus arrière. Ce sera donc la clé pour demain", a poursuivi Hamilton, soulignant une fois de plus l'importance de l'économie de pneus dans la course.