Norris défend la décision coûteuse de McLaren pour le championnat
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Lando Norris a défendu la décision de McLaren de laisser passer Oscar Piastri, et de remporter le Grand Prix de Hongrie. Le Britannique a été interrogé sur les choix de l'équipe, étant donné le rapprochement entre lui et Max Verstappen au classement des pilotes. S'adressant à GPblog et à d'autres personnes présentes dans le paddock en Belgique, Norris a une nouvelle fois expliqué le raisonnement de l'équipe.
À ce jour, Verstappen et Norris ont un écart de 76 points entre eux au classement des pilotes. L'écart entre leurs deux équipes, Red Bull et McLaren, chez les constructeurs est de 51 points. Dimanche, Norris a marqué 18 points, tandis que Verstappen en a marqué 10. Néanmoins, si l'équipe avait permis à Norris de gagner la course, il aurait obtenu sept points supplémentaires. Pour le Britannique cependant, cela n'a rien à voir avec les décisions de McLaren : "Cela n'a rien à voir avec la semaine dernière. Je n'aurais pas dû mener la course. C'est la fin de l'histoire", a-t-il déclaré.
"Je n'aurais pas dû être en tête. Oscar m'a fait sortir de la ligne. Il a bien contrôlé la course. C'est tout. Je n'aurais donc pas dû mener la course, et nous n'aurions jamais dû avoir l'impression que l'équipe ne biaisait pas en faveur de Lando. Si Oscar a mené toute la course, il n'y a absolument aucune raison pour qu'ils lui demandent de me laisser passer", explique le Britannique.
Norris est-il le pilote numéro un de McLaren ?
Norris fait partie de l'équipe depuis ses débuts en F1 en 2019. Cependant, son coéquipier, n'en est qu'à sa deuxième saison avec eux. Les deux pilotes ayant réalisé de bonnes performances cette saison, avec au moins l'un d'entre eux figurant sur le podium depuis le Grand Prix de Chine, des questions ont été soulevées pour savoir si Norris est le pilote principal ou non. Si Norris souhaite battre Verstappen au championnat, il devra marquer le plus de points possible.
Cependant, il ne sait pas à quel moment l'équipe pourrait prendre la décision de lui donner la priorité sur son coéquipier australien. "Je ne sais pas à quel moment - si j'ai 10 points de retard, 15 points de retard, peu importe. A quel moment tu te dis, est-ce que tu peux m'aider un peu plus ? Peux-tu faire ceci ? Je ne sais pas quand ce moment arrive et ce n'est pas à moi de décider", a conclu le Britannique.