Perez réagit à l'aileron "flexible" de McLaren : "Je suis très surpris"
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Max Verstappen a fait profil bas. Le Néerlandais de Red Bull Racing - engagé dans une lutte acharnée avec Lando Norris pour le titre mondial - a affirmé que l'aileron arrière "flexible" des McLarens a été testé et approuvé par la FIA, et qu'il est donc légal. Cependant, son coéquipier Sergio Perez pense très différemment à ce sujet.
Il ne s'est pratiquement pas passé de conversation avec les médias à Singapour jeudi sans que l'on ne parle de l'aileron des McLaren. Les images ont clairement montré qu'il bougeait, mais la FIA n'a jamais qualifié l'aileron d'illégale. Selon Perez, elle aurait dû l'être. "Je pense qu'il est clair que ce n'est pas dans le règlement et que c'est une voiture légale", a déclaré le Mexicain. "Je suis assez surpris par cela".
À cela, Perez a tout de même laissé entendre qu'il s'agit de son "opinion personnelle". "Vous pouvez clairement voir que l'aileron se plie. Mais de toute évidence, ils (la FIA) ont fait leurs vérifications et il semble que ce soit une voiture légale. De plus, ils ont fait quelques courses avec cet aileron arrière, mais il ne s'est rien passé", a déclaré Perez, avant d'ajouter : "Je ne suis évidemment pas très expert en matière technique, mais je suis sûr que l'équipe (Red Bull) cherche à savoir pourquoi, tout à coup, c'est autorisé. Alors oui, je suis très surpris."
Perez veut surtout s'intéresser à Red Bull
McLaren a donc les coudées franches en ce moment, contrairement à Red Bull. Perez a donc préféré mettre son énergie là-dedans, plutôt que dans une équipe sur laquelle il n'a aucune influence. "Nous avons fait beaucoup de dégâts [à Bakou] en termes de championnat. Ils sont maintenant devant. Je pense donc que si nous sommes capables de revenir dans la course et, je l'espère, de prendre un élan solide de notre côté, alors ce serait vraiment bien."
Note : il a été initialement écrit que Sergio Perez pensait qu'il s'agissait d'un aileron "illégal". Red Bull a fait savoir par un message aux médias internationaux - qui l'ont rapporté en masse - qu'en raison de l'accent du Mexicain, on aurait pu entendre qu'il avait dit "illégal", mais que selon l'attaché de presse, il avait en fait dit "légal