Hulkenberg a signé pour une équipe de haut niveau mais : "Si l'autre côté ne signe pas...".
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Nico Hülkenberg est l'un des pilotes les plus expérimentés et les plus respectés de la Formule 1, mais malgré son palmarès impressionnant, un contrat d'usine avec une équipe de premier plan lui a toujours échappé. C'est dommage, estime Hulkenberg, mais, pas beaucoup plus que cela, car l'Allemand est fier de ce qu'il a accompli dans le sport automobile.
Hülkenberg répond avec sa candeur habituelle "le cœur sur la main" lorsqu'on lui demande pourquoi il n'a jamais réussi à piloter pour une équipe de pointe comme Ferrari ou Red Bull. "Parce qu'à la fin, c'était toujours de petites choses et la dernière pièce du puzzle qui manquait en quelque sorte", explique-t-il à Motorsport-Total.com. Après avoir fait une pause comme pour rassembler ses idées, celui qui sera bientôt pilote Sauber a laissé entendre qu'il avait effectivement fini par signer pour une équipe de premier plan, même si la signature du côté de l'équipe manquait toujours à la fin de la journée. "C'est comme ça que c'est simple et clair en fin de compte. La chose n'est pas terminée tant qu'elle n'est pas vraiment terminée et signée. Et je pense que parfois, j'étais très proche du but. Mais ça ne compte pas si ce n'est pas signé par l'autre partie".
De nombreuses histoires sont sorties au fil des ans liant Hülkenberg à un siège dans une équipe de pointe, comme Ferrari étant une option, même si c'était pour une très courte fenêtre en 2014, avant que l'équipe ne choisisse finalement Kimi Räikkönen. Selon les initiés, suite à la décision de Red Bull de sortir Alex Albon de la voiture après une saison 2020 décevante, l'Allemand était un prétendant au siège avant 2021, mais l'équipe autrichienne a finalement décidé d'opter pour Sergio Perez comme remplaçant du pilote thaïlandais.
Pas de regrets, pas de mélancolie
"Au final, peu importe si c'était proche ou non", a encore déclaré Hülkenberg. "Si le contrat n'est pas signé, cela ne compte pas. Il manquait toujours quelque chose." Lorsqu'on lui demande s'il repense à ces moments en réfléchissant à ce qui aurait pu se passer, l'Allemand répond fermement : "Non, pas du tout. Je ne suis pas du genre nostalgique."
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