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Le président de la FIA appelle à la "discipline" des pilotes de F1 lors d'un échange de jurons
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Le président de la FIA , Mohammed Ben Sulayem, est prêt à prendre des mesures audacieuses pour éliminer complètement les grossièretés en Formule 1. Comme il l'a expliqué lors d'un événement à Madrid, l'une des mesures potentielles consiste à arrêter la diffusion des communications radio des équipes. Les sanctions strictes de la FIAen cas de mauvaise conduite - y compris l'utilisation de blasphèmes - ont été fortement critiquées. Cependant, Ben Sulayem reste imperturbable et s'engage à éradiquer les jurons dans le sport, même si cela implique la mise en œuvre de mesures drastiques.
Le président de la FIA clarifie son autorité
Le président de la FIA déclare que la diffusion radio équipe/pilote sera "peut-être" arrêtée afin de réduire les jurons. "Il y a beaucoup de choses sur lesquelles nous allons maintenant travailler avec notre promoteur. Nous sommes toujours les propriétaires du championnat", a déclaré Ben Sulayem.
L'Émirati de 63 ans a appelé les pilotes à faire preuve de discipline. "Ils sont nos ambassadeurs et doivent envoyer des messages clairs, éviter de tels comportements et montrer l'exemple. Nous ne pouvons pas leur permettre d'utiliser des 'gros mots' car ils doivent respecter la FIA", a-t-il fait valoir.
En vertu de la nouvelle réglementation, les conducteurs s'exposent à de lourdes amendes pouvant aller jusqu'à 120 000 euros en cas d'infraction. S'ils commettent trois infractions en l'espace de deux ans, ils risquent une suspension d'un mois et même une déduction de points au championnat.
Ben Sulayem : "La discipline est très importante"
Les nouvelles sanctions sont controversées, mais selon Ben Sulayem, elles n'ont pas lieu d'être. Un tel comportement n'a pas sa place dans le sport, selon le président. "J'ai vécu cela et je voulais aussi réussir, mais la discipline est très importante. Nous ne sommes pas là pour punir qui que ce soit, nous sommes là pour promouvoir le bon sport et montrer l'exemple", a déclaré l'ancien pilote du championnat de rallye du Moyen-Orient.
"Si les athlètes utilisent des "gros mots", les enfants ne voudront pas suivre ce sport, et leurs parents leur conseilleront d'arrêter de le regarder, et il faut éviter cela. S'ils veulent dire ces mots, qu'ils le fassent, ce n'est pas notre affaire, mais ils ne doivent pas utiliser la plateforme de la FIA", a conclu Ben Sulayem.
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