Norris à propos du stress en Australie : "Tout aurait pu mal tourner"
F1 News
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Lando Norris, de McLaren, a remporté le Grand Prix d'Australie, le premier de la saison, à Melbourne, non sans avoir vécu quelques moments forts en cours de route.
Après que les pilotes se sont arrêtés pour chausser des pneus secs, la pluie a fait une apparition fracassante dans le secteur 3, ce qui a vu Norris et son coéquipier, Oscar Piastri, sortir de la piste à la sortie du virage 12, un moment très stressant pour le Britannique.
"C'est une situation difficile. Max était sur les médiums, moi-même et Oscar sur les durs. Je pense donc que nous savions que s'il commençait à pleuvoir, nous aurions plus de mal que Max. À ce moment-là, nous n'avions pas encore toute la température dans les pneus. De plus, en étant le premier, vous prenez des risques - jusqu'où dois-je aller ?"
Le pilote McLaren a poursuivi : "Vous voyez quelques gouttes de pluie sur la visière, et j'ai reçu un appel de Will disant qu'il bruine un peu dans le dernier secteur. Mais tu ne sais pas si tu dois ralentir de 5 kilomètres par heure, de 10, de 11. Si tu ralentis à 11, c'est peut-être parfait ; si tu ralentis à 10, c'est peut-être raté."
Norris à propos d'un moment stressant
Bien sûr, lorsque tout se passe et que les enjeux sont aussi élevés dans ce qui aurait pu être effectivement un moment décisif pour la course, comme ce fut le cas pour Piastri, la pression s'accumule. "De toute évidence, je suis allé un peu vite pour la quantité de pluie qui tombait et j'ai complètement déraillé. J'ai réussi à l'arrêter pour le virage, mais j'ai regardé dans mon rétroviseur quand j'étais parti et j'ai vu Oscar passer dans les graviers aussi, et Max qui l'a rattrapé."
"C'est un moment très stressant parce que tout aurait pu mal tourner à ce moment-là. Si j'étais resté sur la piste, je pense que Max m'aurait probablement doublé parce qu'il était sur le Medium et probablement dans une meilleure fenêtre que celle que j'avais avec les hards."
Enfin, le Britannique a comparé la course à un autre Grand Prix du calendrier : "Nous avons boxé, et ensuite la moitié de la piste était complètement sèche, et l'autre moitié était mouillée - un peu comme une course de type Spa. Tu ne sais pas jusqu'où pousser dans la partie sèche parce que tu détruis rapidement les pneus Inters.
"Je pense que c'est la raison pour laquelle j'ai eu un peu de mal à la fin de la course - mes pneus Inters étaient un peu détruits quand la piste était encore sèche. Il y a beaucoup de choses à prendre en compte, alors tout régler et gérer le stress d'une bonne manière, c'était très bien."
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