Mercedes explique son erreur stratégique au Grand Prix de Chine
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Mercedes n'est pas sortie vainqueur du week-end du Grand Prix de Chine, en partie à cause d'une stratégie lors des qualifications au sprint qui s'est avérée inutile par la suite. George Russell et Andrea Kimi Antonelli ont conduit avec du carburant supplémentaire dans la voiture pour permettre un deuxième tour sur les pneus tendres si le premier échouait. Toutefois, avec le recul, l'équipe ne referait pas ce choix, comme l'a reconnu Andrew Shovlin, directeur technique en piste.
Mercedes explique son échec stratégique au GP de Chine
Le deuxième tour sur lequel Mercedes comptait ne s'est jamais produit et, par conséquent, Russell et Antonelli ont roulé avec des voitures de F1 inutilement lourdes pendant les qualifications du sprint, le timing des courses n'ayant pas non plus fonctionné pour l'équipe allemande.
"Une fois qu'ils [McLaren] sont partis, nous nous sommes dit que personne d'autre n'irait. On avait l'impression que les autres allaient faire une course d'un seul tour", a expliqué Shovlin en revenant sur la séance de qualification sprint du samedi après-midi sur le circuit international de Shanghai.
La course sprint a donné à l'équipe des informations importantes, Mercedes luttant contre une usure trop importante des pneus avant, en particulier de l'avant gauche :"Nous avons pu mettre plus d'avant dans la voiture. Vous pouvez le faire mécaniquement. Vous pouvez le faire d'un point de vue aérodynamique. Cela a largement résolu le problème d'équilibre", a poursuivi Shovlin, ce qui a particulièrement bien fonctionné pour Russell, qui a réalisé un excellent tour de qualification plus tard dans la journée.
Antonelli a eu moins de chance, car il a roulé sur des débris de la voiture de Leclerc lors du premier tour de la course de vitesse, ce qui a endommagé le plancher et entraîné une perte d'adhérence importante à l'arrière de la voiture : "Cela a pas mal affecté sa course, d'autant plus que les dommages n'étaient pas symétriques. Mais il s'est bien débrouillé compte tenu des circonstances", a souligné le Britannique.
En prévision du triple rendez-vous avec les courses au Japon, à Bahreïn et en Arabie saoudite, Mercedes s'attend à ce que McLaren soit la référence pour l'instant : "Notre voiture fonctionne bien sur différents circuits, mais nous savons que nous devons encore trouver de la vitesse - notamment pour suivre McLaren", a déclaré Shovlin.
Cet article a été écrit en collaboration avec Nicole Mulder.
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