Chandhok accuse Horner de manipuler l’opinion sur les difficultés de Red Bull

23:39, 24 avr.
Mis à jour: 23:44, 24 avr.
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Karun Chandhok estime que Christian Horner cherche à détourner l'attention des contre-performances de Red Bull avec une "manœuvre médiatique" autour de leur soufflerie. L'ancien pilote pointe l’incohérence de cette excuse, alors que l’équipe dominait encore récemment avec les mêmes outils.
Red Bull Racing n’est plus aussi dominant qu’il y a un ou deux ans. Les performances en baisse de la RB21, combinées à des rivaux plus menaçants, posent des questions. Christian Horner, le patron de l’équipe, pointe du doigt une soufflerie devenue obsolète. Mais cette explication ne convainc pas tout le monde.

Chandhok démonte l’argument de la soufflerie

Karun Chandhok, consultant pour Sky Sports et ancien pilote de F1, y voit une simple diversion. Sur le podcast F1 de la chaîne britannique, il s’est montré critique : « Ils disaient déjà ça il y a deux ans… et pourtant, ils gagnaient ! Et l’an dernier, c’était de la domination. » Pour Chandhok, Horner utilise cette excuse pour détourner l’attention : « Il faut lui donner du crédit, Christian est très fort pour faire tourner l’histoire à son avantage. »

Une communication maîtrisée, même hors piste

Chandhok va plus loin et évoque une autre tentative de contrôler le récit : l’incident entre Max Verstappen et Oscar Piastri à Djeddah. « Il est arrivé après la course avec toutes ses impressions prêtes. Et, comme par hasard, le compte Instagram de l’équipe publiait une photo vue du dessus montrant Max devant Oscar. » Une stratégie assumée selon lui, qui occulte volontairement certains faits, comme la vitesse excessive de Verstappen dans la zone de dégagement.

Un discours qui sonne creux

Pour Chandhok, les vraies raisons des difficultés de Red Bull pourraient être ailleurs : dans la progression des adversaires, une réglementation moins favorable ou une saison moins bien maîtrisée. Mais Horner, fidèle à lui-même, préfère garder la main sur le narratif. Une communication qui, selon Chandhok, sert davantage à préserver l’image de l’équipe qu’à expliquer objectivement la situation actuelle.