Hadjar rêve du deuxième siège à côté de Verstappen chez Red Bull

Isack Hadjar continue d’impressionner pour ses débuts en F1, rêvant ouvertement d’un avenir chez Red Bull. Le Franco-Algérien, auteur d’un solide top 8 à Suzuka, vise le deuxième baquet aux côtés de Verstappen, malgré une rude concurrence et des changements déjà nombreux autour de lui.

Trois Grands Prix, et déjà des rêves de grandeur. Isack Hadjar ne cache pas ses ambitions : le jeune pilote franco-algérien a désigné le deuxième baquet de Red Bull Racing comme sa "cible principale", espérant un jour faire équipe avec Max Verstappen.

Encore novice en Formule 1, Hadjar a néanmoins marqué les esprits au Japon avec une impressionnante septième place en qualifications, suivie d'une huitième place en course. Seul Andrea Kimi Antonelli, chez Mercedes, a fait mieux parmi les rookies.

Un début prometteur malgré un incident en Australie

Auteur d’une solide campagne en Formule 2 conclue par une place de vice-champion, Hadjar a rapidement trouvé ses marques dans l’élite. Après une erreur de jeunesse en Australie – un crash lors du tour de formation – il s’est bien rattrapé en Chine et à Suzuka, affichant maturité et constance.

Lors du Grand Prix de Bahreïn, il a réaffirmé son rêve de rejoindre Red Bull : "Maintenant qu’il semble vraiment difficile d’être aux côtés de Max, cela me motive encore plus à comprendre pourquoi. [Le deuxième siège Red Bull] reste ma cible principale."

Des changements fréquents, mais une adaptation rapide

En coulisses, Hadjar a déjà dû faire face à plusieurs bouleversements. Après que Sergio Pérez a été remplacé par Liam Lawson cet hiver, ce dernier a rapidement cédé sa place à Yuki Tsunoda, avec qui Hadjar n’aura fait équipe que brièvement avant un nouveau remaniement.

C’est donc avec humour qu’il évoque ses relations changeantes : "Nous avons déjà joué au paddle et à Call of Duty ensemble avec Liam. Je pense qu’il y a pire comme relation !"

Entre jeunesse et apprentissage

L’arrivée de Lawson comme nouveau coéquipier marque un retour à une dynamique de rookies, comme l’explique Hadjar : "Yuki avait cette capacité à immédiatement établir une référence en FP1 grâce à son expérience. Avec Liam, on explore un peu plus, on apprend en parallèle."

Cet article a été écrit en collaboration avec Mitchell van de Hoef