Hamilton "se fiche éperdument" des rumeurs sur le V10

Lewis Hamilton a affirmé qu’il se "fichait complètement" d’un possible retour des moteurs V10 en F1, ne se sentant pas concerné par un changement attendu pour 2028. Il reconnaît toutefois son attachement au son des anciens moteurs et applaudit l’évolution technologique du sport depuis l’ère du KERS.

Alors que la Formule 1 débat en coulisses d’un éventuel retour des moteurs V10 à l’horizon 2028, Lewis Hamilton s’est montré particulièrement peu concerné par cette éventualité. "Je ne serai probablement pas affecté, donc pour être honnête, cela m'importe vraiment peu," a lancé le pilote Mercedes, interrogé à Bahreïn lors du quatrième Grand Prix de la saison.

Une nostalgie sonore, mais pas technique

Malgré ce désintérêt affiché, Hamilton n’a pas caché sa nostalgie pour le rugissement emblématique des moteurs V10, bien qu’il n’en ait jamais piloté en F1. Lorsqu’il a débuté sa carrière chez McLaren en 2007, la discipline utilisait déjà des V8. "Les V10 étaient géniaux, j'adorais le son. Je souhaiterais que nous l'ayons encore."

S’il critique le manque d’émotion des moteurs modernes, le Britannique salue néanmoins les avancées technologiques réalisées depuis l’introduction du système KERS (Système de récupération de l'énergie cinétique) en 2009 : "Voir cela se développer en technologie hybride et le voir dans les voitures ordinaires, c’est plutôt cool."

Le son plutôt que la mécanique ?

Loin de militer pour un retour pur et dur des mécaniques d’antan, Hamilton semble davantage préoccupé par l’émotion sonore que par la complexité technique des groupes propulseurs actuels. "Donc ouais, ramenez le bon son. J’adorerais ça," conclut-il, mettant en lumière un débat récurrent en F1 : celui du spectacle sensoriel face à l’innovation technologique.