Sixième sur la grille, Lando Norris n’a jamais trouvé le rythme au contraire d’Oscar Piastri, en pole. Le Britannique avoue ne pas comprendre sa McLaren et s’en remet à une introspection urgente.
À l’issue des qualifications à Bahreïn, Lando Norris n’a pas masqué sa frustration. Tandis que son coéquipier Oscar Piastri s’illustrait en décrochant une impressionnante pole position, le Britannique peinait à expliquer sa modeste sixième place :
"J’étais à côté tout le week-end. Pas à l’aise, pas de grosses plaintes à faire sur la voiture, elle est incroyable... mais je ne sais pas, j’ai juste besoin d’une grande réinitialisation."
Sans détour, Norris s’est montré très dur envers lui-même :
"Je n’étais pas assez rapide. Aussi simple que ça."
Malgré l’écart de performance avec son coéquipier, Norris refuse de rejeter la faute sur la monoplace. Il insiste :
"Oscar fait un bon travail. Ce n’est pas à la voiture que je reproche quelque chose. C’est mon boulot de piloter la voiture qu’on me donne, facile ou non."
Mais le malaise est plus profond :
"Je ne peux pas la comprendre. Chaque fois que j’essaie quelque chose, ça marche sur une séance et c’est mauvais la suivante. Le vent change, la voiture devient imprévisible… et je ne peux pas suivre."
Comparé à un Piastri plus à l’aise depuis les essais, Norris se concentre exclusivement sur ses propres performances :
"Je me fiche de ce que fait Oscar. Je sais qu’il est rapide, il fait le boulot qu’on attend de lui. Bravo à lui. Mais je dois d’abord me préoccuper de moi-même."
Un discours lucide et honnête, mais révélateur d’un vrai blocage. À voir si Norris saura "cliquer" à temps pour la course.