Les médias italiens critiquent le pilote Ferrari au Brésil : "Une erreur a coûté à Leclerc".

11:43, 14 nov. 2022
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Mercedes enfin ! Russell bat son coéquipier Hamilton sur la ligne d'arrivée et remporte ainsi la première victoire de l'année de l'équipe allemande. Entre Sainz en troisième position, les chamailleries entre Perez et Verstappen et les nombreux dépassements, voyons ce que les principaux médias italiens avaient à dire sur le dimanche à Interlagos.

Sky Sports (édition italienne)

Cette fois, le 10 des bulletins de Leo Turrini va inévitablement à George Russell pour son 'double premier', tandis que son coéquipier obtient un 9. Sainz et Leclerc obtiennent tous les deux un 8. Le premier est " malchanceux, car sa visière s'est retrouvée au mauvais endroit ", tandis que le second est l'auteur " d'un grand retour, après la malchance initiale ". Pour Turrini, Verstappen "n'était plus habitué à ce qu'Hamilton soit proche. Et ça se voit", tandis que Perez "fait la sieste pendant 71 tours".
Pour Mara Sangiorgio, en revanche, avec ce Grand Prix, Mercedes "a déjà envoyé un message fort et direct à tous ses adversaires en vue de 2023", même si ce n'est pas avec le pilote en tête qui était attendu, grâce aussi au "sang-froid et à la maturité d'un champion" de George Russell. Sangiorgio s'attarde ensuite sur les dernières étapes de la course, dans lesquelles Perez et Leclerc voulaient tous deux ravir la position à leur coéquipier. "Le Néerlandais a également une affaire inachevée avec son coéquipier Perez. Alors que le Mexicain se bat toujours pour la deuxième place au classement des pilotes avec Leclerc, Verstappen ne lui a pas donné sa position sur la piste, même à la demande de l'équipe, ce qui lui a valu une dernière prise de bec," dit-elle de la situation chez Red Bull.
En parlant de Ferrari, elle commente : 'Même Leclerc, finalement quatrième, aurait aimé échanger sa position avec Sainz, mais l'Espagnol a mérité de monter sur le podium. Brillante et rapide, cette Ferrari du dimanche a plu. Il reste des malheurs et des regrets, mais certainement aussi des sourires".

La Gazzetta dello Sport

Pour la Gazzetta, cette victoire de Russell le place "parmi les grands". "Il n'est pas correct de parler d'un passage de témoin générationnel, mais c'est certainement un fait que la première victoire de Mercedes de la saison porte la signature du jeune lion et non du champion établi", a commenté Giusto Ferronato en voyant le jeune Russell gagner devant l'expérimenté Hamilton.
D'un autre côté, ce média italien voit Red Bull lutter. Verstappen s'est d'abord "pratiquement éliminé lui-même dans une tentative de dépassement erronée de son rival [Hamilton] à la esse Senna", puis a même attaqué son coéquipier, lui enlevant de précieux points de championnat du monde et désobéissant à l'équipe. Leur verdict sur les Ferrari n'est pas particulièrement positif : 'Ferrari a lutté, mais n'a jamais été en mesure de battre les Mercedes, qui étaient beaucoup plus à la hauteur'.

Corriere dello Sport

Mercedes "renaît" et Red Bull "en difficulté". C'est le verdict donné par le Corriere dello Sport sur la course d'Interlagos. L'équipe autrichienne "est humaine au Brésil". Sur le circuit d'Interlagos, pour la première fois en 2022, les champions du monde luttent et, comme si cela ne suffisait pas, ils font une mauvaise impression à la fin de la course'. Pour le journal, ces grondements entre Perez et Verstappen sont 'quelque chose à surveiller, également en vue de la saison prochaine, lorsque les deux pilotes devront recommencer à ramer dans la même direction'.
LeCorriere dello Sport a un mot pour Sainz : "L'Espagnol a dû purger cinq pénalités de grille, mais déjà dans la course Sprint (il a terminé deuxième), il avait montré de bonnes choses. En fin de compte, il a également réussi à faire bonne figure dans la course, ne cédant qu'aux deux Mercedes et terminant troisième malgré la demande de son coéquipier Charles Leclerc d'inverser les positions". Alors que Leclerc, précisément à cause de cette dernière demande, est devenu "le protagoniste d'un épisode pas particulièrement heureux en fin de course" et sera obligé de faire mieux que Perez à Abu Dhabi pour prendre la deuxième place.

Corriere Sera

Le Corriere Sera estime que la performance de Charles Leclerc n'était pas suffisante : "À notre avis, l'attaque de Norris à l' extérieur, à un endroit où les dépassements échouent neuf fois sur dix, est une erreur qui a coûté à Leclerc la chance d'une course très différente. Et le fait qu'il ait presque réussi à dépasser l'Anglais (qui l'a touché, le faisant tomber, après avoir dérapé sur un trottoir) ne fait que renforcer le concept de manœuvre précipitée au mauvais endroit : s'il avait attendu la dernière ligne droite, Charles l'aurait mangé en salade. Red Bull mérite un 3, mais plus bas dans la hiérarchie se trouve la FIA, qui mérite un 1 peu flatteur pour sa lenteur d'intervention et ses trop nombreuses failles cachées dans le règlement.

Autosprint

Concernant le problème Perez-Verstappen, Autosprint pose une question et donne également une réponse : "Le comportement de Verstappen lors du dernier tour à Interlagos est-il vraiment surprenant ? Il devrait l'être dans une moindre mesure, car Max s'est montré aussi performant ces dernières années qu'il a été individualiste et peu enclin aux raisons d'équipe." "Depuis longtemps maintenant, la collaboration entre Perez et Verstappen est à un niveau minimal ", dit-on, et selon Fabiano Polimeni, cette affaire "laisse des scories sur le terrain".