Ferrari a un gros problème : "Les ingénieurs britanniques ont été effrayés"

Ferrari peine à se renforcer

Chez Ferrari, les questions sportives et organisationnelles ne sont pas en ordre. L'équipe rivalise irrégulièrement pour monter sur le podium avec Leclerc. Un comble pour le talentueux Monégasque qui était annoncé comme le prochain champion de Ferrari en 2019 lorsqu'il est arrivé dans l'équipe. Sur le plan organisationnel, les choses sont également très désordonnées au sein de l'équipe. Et cela affecterait grandement la forme sportive de l'équipe, selon Windsor.

Frédéric Vasseur est aux commandes de la Scuderia depuis 2023, en remplacement de Mattia Binotto. Au lieu de renforcer l'équipe, il semble que le personnel s'en aille pour la plupart. Windsor considère qu'il y a là un gros problème pour Ferrari. Windsor : "C'est un problème unique à Ferrari, vraiment, par rapport aux équipes basées en Grande-Bretagne. Il est très difficile de faire travailler les gens chez Ferrari, de nos jours."

Le licenciement d'Allison chez Ferrari a découragé les gens

Windsor dit que c'est en partie à cause du Brexit et poursuit : "Il y a [aussi] tellement de contraintes contractuelles qui les empêchent [le personnel] de le faire. Les équipes sont très protectrices. C'est très difficile de les amener à aller travailler pour Ferrari. Je pense qu'il y a encore un peu de nervosité dans le monde de la F1 à propos de la façon dont Ferrari a licencié James Allison à l'époque."

Windsor insinue qu'en dehors des difficultés pratiques pour obtenir du personnel chez Ferrari, il y a aussi un ressentiment parmi le personnel britannique de la F1 pour travailler chez la Scuderia. Windsor : "Aussi bon que soit Allison, Ferrari l'a licencié. Il y a eu un moment où il traversait une grande agonie personnelle après le décès de sa femme. La réalité, c'est que Ferrari l'a licencié. Cela a effrayé beaucoup de bons ingénieurs anglais, basés en Grande-Bretagne, et les a dissuadés d'aller chez Ferrari."