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Wolff estime que McLaren "marche sur la corde raide" après le GP d'Italie
- GPblog.com
Pour McLaren, le résultat du Grand Prix d'Italie a laissé plus de questions que de réponses concernant les consignes d'équipe. L'équipe britannique a laissé Oscar Piastri et Lando Norris se livrer bataille à Monza, permettant à ce dernier de perdre des points essentiels au championnat puisqu'il a terminé en P3 derrière Piastri, et on se demande maintenant pourquoi McLaren et le directeur de l'équipe Andrea Stella n'ont pas apporté tout leur soutien à Norris pour combler l'écart qui le sépare de Max Verstappen. Toto Wolff, le directeur de l'équipe Mercedes, a eu son mot à dire à ce sujet.
Bien sûr, Toto Wolff n'est pas étranger aux batailles entre coéquipiers et à la hiérarchisation des pilotes. Lorsque Lewis Hamilton et Nico Rosberg étaient coéquipiers en 2014, 2015 et 2016, les ordres d'équipe ont toujours été un grand sujet de discussion pour le patron de l'équipe autrichienne. Cependant, dans le cas de McLaren, la seule véritable chance de rattraper Verstappen à huit courses de la fin appartient à Norris, alors que Hamilton et Rosberg se battaient toujours l'un contre l'autre pour le titre. Cependant, Wolff comprend la nature de la décision que Stella et McLaren doivent prendre.
Wolff dit que McLaren est "entre le marteau et l'enclume"
S'exprimant dans le paddock après le Grand Prix d'Italie, notamment sur GPblogWolff a déclaré : "Je pense qu'en tant qu'équipe de course qui se bat à l'avant, vous êtes entre le marteau et l'enclume, parce que d'un côté, nous voulons nous assurer que le meilleur gagne. De l'autre côté, quand cela commence à devenir dysfonctionnel et à avoir un impact sur les performances de votre équipe, comment réagissez-vous ?"
"Si vous gelez les positions et que vous commencez à avoir des ordres d'équipe, alors ce n'est pas ce qu'une âme de coureur veut faire. D'un point de vue rationnel, vous ne voulez pas perdre le championnat de 3 ou 5 points, alors vous marchez sur la corde raide. Il est très difficile de marcher sur cette corde raide. Il n'y a pas de vérité universelle sur la façon de s'y prendre", conclut le patron de l'écurie Mercedes.