Pour Jolyon Palmer, Yuki Tsunoda tient une "occasion en or" chez Red Bull. Malgré une 12e place au Japon, ses performances en essais laissent entrevoir un potentiel réel. L'ancien pilote estime que le Grand Prix de Bahreïn sera crucial pour prouver qu'il mérite ce siège très convoité.
Yuki Tsunoda a enfin obtenu l’opportunité qu’il espérait depuis ses débuts en Formule 1 : piloter pour Red Bull Racing. Si son premier Grand Prix à bord de la RB21, à Suzuka, s’est soldé par une 12e place, Jolyon Palmer estime que les signes sont encourageants. Pour l’ancien pilote et consultant F1, Bahreïn pourrait marquer un tournant dans la carrière du Japonais.
Tsunoda n’a pas impressionné sur la feuille des temps – 15e en qualifications, 12e à l’arrivée –, mais il a démontré une adaptation étonnamment rapide à une monoplace connue pour son exigence. "Nous savons que la Red Bull n’est pas facile à piloter, et pourtant Tsunoda semblait très vite à l’aise, plus que Lawson ou même Perez sur la majeure partie de 2024," a souligné Palmer.
Dès les essais libres, le Japonais se plaçait à moins de deux dixièmes de Max Verstappen. En Q2, une erreur de température de pneus a toutefois compromis ses chances d'atteindre la Q3. "Il a glissé en survirage dès le premier virage et perdu trois dixièmes dans les premières courbes, ce qui a suffi à le sortir des dix premiers," explique Palmer.
Le Britannique rappelle à quel point chaque détail compte dans une grille aussi compétitive. "En 2025, les écarts sont si réduits que la moindre erreur coûte cher. Et dans les premières phases des qualifications, cela peut vous faire perdre plusieurs rangs."
La course n’a pas offert beaucoup plus de chances à Tsunoda, même s’il a signé quelques manœuvres solides, notamment un dépassement sur Lawson et un undercut sur Gasly.
Selon Palmer, l'heure de vérité approche pour Tsunoda. "Il s’est déjà prouvé dans le peloton, mais maintenant, il doit montrer qu’il a le niveau pour Red Bull. C’est une opportunité qu’il attend depuis des années, et il ne peut plus se permettre de l’attendre davantage."
Cet article a été écrit en collaboration avec Mitchell van de Hoef