McLaren domine ce début de saison avec trois victoires en quatre courses. Ferrari, en difficulté malgré des mises à jour, voit Mercedes et Red Bull souffrir davantage. Frédéric Vasseur admet que McLaren est le favori clair, et insiste sur l’importance d’un travail d’équipe pour progresser.
Le début de saison de Formule 1 2025 confirme la tendance observée lors des essais hivernaux à Bahreïn : McLaren est l’équipe à battre. Avec trois victoires — deux pour Oscar Piastri et une pour Lando Norris — en quatre courses, l’écurie papaye domine le championnat.
Du côté de Ferrari, malgré une vague de mises à jour introduites à Bahreïn, le décollage espéré n’a pas encore eu lieu. Charles Leclerc et Lewis Hamilton ont terminé respectivement quatrième et cinquième dans la course du week-end au Moyen-Orient, signe d’un léger mieux. Pourtant, les 94 points de retard au classement constructeurs sur McLaren illustrent l’ampleur du chantier.
Présent dans le paddock de Bahreïn, Frédéric Vasseur, patron de la Scuderia, n’a pas caché sa frustration : "Je ne veux pas parler de stabilité arrière. L’équilibre change beaucoup selon les conditions, et cela rend les pneus difficiles à gérer", a-t-il confié à GPblog.
Il pointe aussi un manque de régularité entre les séances : "Quand le FP2 se termine avec une voiture bien équilibrée et que le FP3 débute avec un comportement complètement différent, c’est frustrant pour les pilotes."
Pour Vasseur, McLaren survole la concurrence, davantage que ne le laissent penser les écarts sur la piste : "Mercedes et Red Bull souffrent encore plus que nous en termes de constance."
Il en appelle désormais à une cohésion totale au sein de Ferrari : "Ce n’est pas la faute du pilote ou de l’équipe, c’est une question de travail d’équipe."
Si Ferrari veut rattraper McLaren, il faudra bien plus que quelques évolutions techniques : il faudra trouver l’harmonie entre l’homme, la machine et les conditions.
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