La F1 peine à introduire un plafond salarial pour les pilotes

La Formule 1 envisage de limiter les salaires des pilotes à l'avenir, mais la question reste de savoir comment. Toto Wolff et Mattia Binotto ont des doutes sur ces plans.

L'objectif de la F1 est de rendre le sport plus compétitif et pour cela, les finances des équipes doivent être plus contrôlés. Un plafond budgétaire a déjà été introduit à hauteur de 140 millions de dollars, mais cela n'inclut pas tout. Par exemple, les fabricants de moteurs ont encore champ libre, ainsi que les trois employés les mieux payés, ils ont un contrat en dehors du plafond budgétaire et les salaires des pilotes ne sont pas non plus inclus.

Des pilotes de F1 coûteux

Pour les fabricants de moteurs, il y aura certainement un plafond budgétaire à partir de 2026, donc cette partie sera contôlée. Cependant, les pilotes et les trois employés les mieux payés d'une équipe ne font toujours pas partie de cette nouvelle régle. La F1 veut changer cela, mais elle ne le fera pas sans se battre.

C'est ainsi que Wolff décrit la situation comme controversée pour Motorsport-total.com. L'Autrichien pense que les pilotes devraient peut-être faire partie des trois employés les mieux payés dans le cadre du plafond budgétaire. Selon Wolff, le plafond budgétaire devrait être global et ce n'est pas le cas actuellement. Cependant, le patron de l'équipe Mercedes affirme également que les pilotes devraient pouvoir gagner autant que les autres athlètes de haut niveau.

Ferrari fonce

Il ne sera pas facile d'introduire une limite. Les pilotes et aussi les employés sont déjà liés depuis longtemps à un salaire qui dépasse probablement la nouvelle limite. Le contrat de Max Verstappen avec Red Bull Racing court jusqu'en 2028 et celui de Carlos Sainz et Charles Leclerc avec Ferrari court jusqu'en 2024.

Binotto ne sait donc pas si cela constitue une solution au problème. Introduire un plafond sur les salaires des pilotes n'a aucun effet direct, selon le patron de l'équipe Ferrari. ''Cela n'aura un impact que sur trois ou quatre équipes, mais pas plus. Surtout que ces équipes ont déjà de longs contrats avec leurs pilotes. Nous ne pouvons donc pas introduire cela à court terme'', conclut l'Italien.