L'ancien steward Herbert est d'accord avec Verstappen : 'Il n'a rien fait de mal

20:00, 09 avr.
Mis à jour: 10:22, 10 avr.
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À Suzuka, Verstappen et Norris se sont frôlés à la sortie des stands, poussant Norris sur l’herbe. Johnny Herbert estime que l’incident ne justifiait aucune pénalité : Verstappen était devant et n’a rien fait d’illégal. Norris aurait exagéré pour influencer les commissaires.

L’incident survenu dans la voie des stands entre Max Verstappen et Lando Norris à Suzuka a animé les débats dans le paddock après le Grand Prix du Japon. Bien que rapidement jugé sans suite par les commissaires, certains observateurs, comme l’ancien pilote et ex-commissaire Johnny Herbert, ont pris la parole pour défendre la manœuvre du Néerlandais.

Norris sur l’herbe, Verstappen sans sanction

Les faits sont simples : lors de leur arrêt unique en course, Norris et Verstappen sont rentrés ensemble dans la voie des stands. Le pit stop de Red Bull a été à peine plus lent, ce qui a placé les deux monoplaces roue contre roue à la sortie. Pris dans cet élan, Norris s’est retrouvé contraint de poser deux roues dans l’herbe alors qu’il tentait de se repositionner à la sortie des stands.

Les commissaires ont brièvement analysé l’incident, mais ont conclu qu’aucune action n’était nécessaire — une décision que Johnny Herbert, désormais observateur extérieur, soutient pleinement.

Herbert : "Aucune faute de Verstappen"

S’exprimant sur le sujet pour un site de paris sportifs, Herbert n’a pas mâché ses mots : "Si j'avais été commissaire, je n’aurais pas réclamé de pénalité. Pas du tout. Il n’y avait rien à faire."

L’ancien pilote de F1 estime que Norris a davantage tenté de créer une controverse que de signaler une réelle infraction : "Lando essayait simplement de faire croire que c'était plus grave que ça ne l'était, pour mettre la pression, comme tout pilote le ferait. Max n’a rien fait de mal. Il était devant, il n’a pas changé de ligne, il a juste poursuivi tout droit. C’est Lando qui a fini sur l’herbe."

"La tondeuse la plus chère"

Herbert a même repris avec humour les propos de Verstappen à la fin de la course, lorsque le champion néerlandais a qualifié la manœuvre de Norris de "tonte de pelouse" à prix d’or. "Comme l’a dit Max, la tondeuse la plus chère !".

L’ancien commissaire résume l’échange comme une simple lutte de position, dans laquelle Norris a tenté de forcer une situation qui n’a jamais réellement existé :

"Lando était à mi-hauteur, pas à côté. Ce n’est pas suffisant. Il a juste tenté de prendre un avantage, qui n’a pas fonctionné."

Une manœuvre jugée dans l’esprit de course

Dans un contexte où chaque manœuvre est scrutée au millimètre près, l’approche de Suzuka semble avoir privilégié l’esprit de course. Et dans ce cas précis, Verstappen en sort blanchi, sans que l’affaire ne vienne entacher sa victoire ni relancer la tension entre les deux hommes.