Oscar Piastri a remporté haut la main le Grand Prix de Bahreïn, tandis que Lando Norris a encore déçu. George Russell brille, Haas surprend, et Red Bull sombre dans le doute. GPblog fait le point sur les grands gagnants et perdants du week-end, entre confirmations, frustrations et signaux d'alerte.
Gagnants et perdants du GP de Bahreïn : Piastri rayonne, Norris déraille, Red Bull inquiète Le Grand Prix de Bahreïn a offert un spectacle palpitant et des enseignements cruciaux. Qui a tiré son épingle du jeu ? Qui a raté le coche ? Tour d’horizon des grands gagnants et perdants du week-end.
Encore discret en début de saison, Oscar Piastri s’impose désormais comme une force tranquille. Maîtrise, constance, sang-froid : l’Australien a livré une performance sans faille pour s’offrir une victoire méritée. Sans être encore leader du championnat, il en a pris le contrôle psychologique. Le futur, c’est peut-être déjà lui.
Ce Grand Prix était à oublier pour Lando Norris. Qualification moyenne, erreur au départ, et course en demi-teinte malgré une McLaren largement au-dessus du lot. Norris continue de compromettre ses chances dans une voiture capable de tout gagner. Le potentiel est là, mais les fautes s’accumulent.
George Russell continue d'impressionner par sa régularité et son calme. Deuxième à l’arrivée malgré des problèmes techniques, il a superbement résisté à Norris. Russell semble tirer le meilleur – voire plus – de sa Mercedes. Le vrai rival de McLaren cette année ? De plus en plus crédible.
Red Bull traverse une zone de turbulences. Malgré la victoire au Japon, Bahreïn a mis en lumière les limites de la RB21. La voiture n’est plus la référence, les problèmes techniques persistent, et les solutions tardent. Si la spirale se poursuit, même Max Verstappen pourrait finir par perdre patience…
La meilleure surprise du week-end. Jugée perdue après les essais hivernaux, l’écurie américaine a frappé un grand coup avec les points marqués par Esteban Ocon et Oliver Bearman. La bataille entre Ocon et Verstappen fut un des temps forts de la course. Haas prouve qu’elle n’est pas là pour faire de la figuration.
Envoyé chez Racing Bulls pour se relancer, Liam Lawson peine à convaincre. Une nouvelle performance anonyme à Bahreïn, surpassé par Isack Hadjar, pourtant moins expérimenté. La pression monte : s’il ne rebondit pas vite, sa carrière en F1 pourrait s’achever prématurément.